Louis Dietsch, un musicien dijonnais méconnu

Il fréquenta la Maîtrise de la cathédrale, puis poursuivit ses études musicales à Paris.

Il jouait du basson, du piano, mais aussi, et surtout de l’orgue.

Il enseigna et composa, dirigea orchestre et chœurs de l’Opéra de Paris, commit par hasard un opéra, qu’il regretta ensuite, fréquenta les plus grands musiciens de son temps, en pleine époque romantique, mais se consacra essentiellement à la musique religieuse.     [ Lire la suite ]

Du 15 au 17 juin 1940, les trois (peu) Glorieuses de Dijon

Du 15 au 17 juin 1940, Dijon vit Trois Journées historiques. Peu Glorieuses en vérité : l’Occupation de la ville par l’Armée allemande et le destin des personnalités engagées à des titres divers dans ce drame. Disposant des témoignages écrits de plusieurs acteurs français et même allemands de ces événements, nous étions jusqu’à ce jour incapables d’en reconstituer un récit assez sûr. [ Lire la suite ]

L’église de Thorey-sous-Charny : une architecture et un décor redécouverts

La restauration toute récente de l’église de Thorey-sous-Charny attire l’attention sur un édifice de grande qualité, mais de structure assez complexe.

Il faut, pour l’essentiel, interroger le bâtiment lui-même, car la documentation historique est très limitée. L’architecte analysera donc les phases de construction, de reprise et d’augmentation, qui s’étalent du Moyen Âge à l’époque contemporaine. [ Lire la suite ]

Entre culture et ingénierie, le quotidien du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) de Côte-d’Or

Le CAUE de Côte-d’Or, comme l’ensemble des 93 CAUE du réseau national, a pour objectif de promouvoir la qualité de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement sur le territoire départemental. Son conseil, ses actions de sensibilisation et d’information sont accessibles à un public varié : élu, particulier, enseignant, professionnel…  [ Lire la suite ]

Les plantes médicinales et toxiques en Bourgogne

Les plantes médicinales ont toujours été employées en thérapeutique, et notre intérêt envers elles ne fléchit pas. Notre région est très riche en plantes médicinales mais également en plantes toxiques, principalement celles à fruits charnus responsables d’accidents encore fréquents surtout chez les enfants. [ Lire la suite ]

Actualités d’Alphonse Legros

Mon intervention cherche à rendre hommage à un natif de Dijon au destin peu commun. Né à Dijon en 1837, Alphonse Legros fréquente l’École des Beaux-Arts de sa ville natale avant de gagner Paris puis Londres où il s’installe en 1863. [ Lire la suite ]

Présentation d’un manuscrit (Recueil Boullemier) offert à la Bibliothèque municipale de Dijon par l’Association des amis de la Bibliothèque

L’Association des amis de la Bibliothèque municipale de Dijon a acheté, en vue de le donner à la Ville pour la Bibliothèque, un volume relié manuscrit. On peut lire au bas de la page de titre Boullemier avocat et la date du 12 novembre 1791. Ce volume, d’une écriture élégante, contient deux documents. [ Lire la suite ]

Jack London, écrivain et aventurier (1876-1916)

« J’aimerais mieux être un superbe météore, chacun de mes atomes irradiant d’un magnifique éclat plutôt qu’une planète endormie. »

 

La vie de Jack London fut courte mais particulièrement riche. Tour à tour enfant pauvre n’allant pas souvent à l’école, ouvrier dans une blanchisserie à 14 ans, pilleur d’huîtres puis membre de la patrouille anti-pilleurs d’huîtres, marin au long cours sur un baleinier, vagabond traversant l’Amérique à bord de wagons de marchandises, clochard à Londres, correspondant de guerre en Corée, agitateur politique, chercheur d’or, bourlingueur dans les mers du Pacifique Sud, éleveur et fermier, il connut la gloire et le succès littéraire à 27 ans avec son roman L’Appel Sauvage et publia une cinquantaine de romans ainsi qu’un bon nombre de nouvelles. [ Lire la suite ]

Fenêtres sur Mediolanum : le sanctuaire occidental et la déesse Sirona

Connu jusqu’alors par des découvertes effectuées au XIXe siècle et documenté par des photographies aériennes, le sanctuaire situé au pied du Mont Chauvin, à l’ouest de l’agglomération antique de Mâlain/Mediolanum, a fait l’objet de sondages archéologiques en 2014.

Les investigations ont montré la bonne conservation du site : les données archéologiques, aussi bien mobilières qu’immobilières, ont été nombreuses. [ Lire la suite ]

Histoire et cheminement du vignoble des Hautes-Côtes

La communication, appuyée sur le vécu de Chantal Olivier dans le village de Concoeur et Corboin commencera par la géologie puis la genèse et le cheminement à travers les siècles de ce vignoble côtoyant celui de la Côte. Pour le secteur économique, les chiffres tirés des archives communales donneront une idée générale de la traversée du désert que fut cette période du phylloxéra. Malgré une replantation significative des vignes sur une dizaine d’année, la guerre de 14/18 puis la crise économique viticole des années 30 vont laminer ce vignoble où domine le cépage Gamay. [ Lire la suite ]

ADN, le code du vivant : quels enjeux pour l’avenir ?

Cette conférence présentera en introduction la molécule d’ADN : sa découverte, sa structure son fonctionnement dans les êtres vivants. Ces trois lettres : ADN, nous ferons ensuite voyager des origines de la vie jusqu’à l’édition des génomes. Nous verrons en quoi cette molécule nous renseigne sur les origines de l’humanité et du vivant sur Terre. Nous aborderons également les progrès technologiques insoupçonnés que permet la compréhension de cette molécule et en quoi demain elle posera d’incroyables questions éthiques.

Les correspondants allemands du commandant Espérandieu (1857-1939), fouilleur d’Alésia

Le commandant Espérandieu, avant de devenir le premier fouilleur du plateau d’Alésia, au début du XXe siècle, était déjà un spécialiste reconnu de la période gallo-romaine. Sa correspondance conservée au Palais du Roure à Avignon permet d’appréhender son réseau scientifique étendu. [ Lire la suite ]

Nouveaux éclairages sur les origines familiales du Chanoine Kir

A l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort du Chanoine Kir, figure emblématique de la vie politique dijonnaise, de nouveaux traits biographiques sont tirés.

Il est donc apparu intéressant, à cette occasion, de faire, également le point sur son origine familiale, et surtout sur le sens de son nom patronymique. [ Lire la suite ]

Dans le laboratoire de Lavoisier : comment démontrer que l’eau est un corps composé (1785)

En février 1785, la grande expérience d’analyse et de synthèse de l’eau, menée sous contrôle de l’Académie des sciences, par Antoine Lavoisier et Jean-Baptiste Meunier venait clore trois années d’expériences au cours desquelles les parties de ce qu’allait être cette présentation avaient été mises au point dans un climat de controverses et de querelles de priorité assez passionné.

Tout est parti d’une expérience de Priestley au printemps 1783, puis d’une expérience menée par Laplace et Lavoisier en juin 1783, d’une déclaration de Charles Blagden sur la découverte de Henry Cavendish que la combustion de l’hydrogène et de l’oxygène donnait uniquement de l’eau. [ Lire la suite ]

Quelle place pour la sculpture dans l’espace urbain?

 

Parmi les pratiques artistiques contemporaines, il n’est pas sûr que la sculpture bénéficie toujours d’un écho digne de sa longue histoire et de sa brillante insertion dans la modernité. Il importe donc de la placer ou de la replacer sur le devant de la scène.

L’Académie de Dijon est d’autant plus fondée à le faire qu’elle mène ses travaux dans une véritable capitale de l’art du ciseau : les grands « imagiers » des ducs Valois à la fin du Moyen Âge, Jean Dubois à l’âge baroque, François Rude au XIXe siècle, plus près de nous François Pompon, sont autant de repères majeurs dans les fastes de la sculpture. Fidèle à son principe d’agir « dans la seule vue du bien public », l’Académie entend toutefois inviter à considérer une forme particulière de sculpture : celle qui s’inscrit dans l’espace urbain et devient ainsi, au meilleur sens du terme, un « art public », offert à la vue et à l’appréciation de tous. C’est donc au croisement de l’esthétique et du civique que la réflexion est encouragée à se situer. Une étude synthétique ou monographique centrée sur cette problématique pourra être soumise au jury, mais il est tout aussi envisageable qu’un artiste particulièrement engagé dans la sculpture monumentale présente tout ou partie de son oeuvre, ou que les promoteurs d’une réalisation récente attirent l’attention sur elle. Dans tous les cas, l’intérêt intrinsèque de la création artistique et la qualité de son insertion dans l’espace public seront les critères principaux de l’évaluation. [ Lire la suite ]