La lumière pour sonder le monde

De tout temps, la lumière a joué un rôle fondamental notamment chez l’espèce humaine. Des premiers hominidés à l’Homme moderne elle a montré la voie de l’évolution et de la civilisation. Si pour certains, la lumière est aujourd’hui le synonyme de la modernité et du confort, elle est avant tout le messager universel de la nature. De nos jours, les scientifiques sont capables de comprendre le monde qui les entoure en analysant sa lumière. Nul besoin alors d’approcher ou de toucher un objet pour en connaître sa composition : la lumière véhicule tout un lot d’informations que nous avons appris à décrypter en plusieurs siècles d’évolution culturelle et scientifique. [ Lire la suite ]

Une loge d’adoption : la Concorde à l’Orient de Dijon à la fin de l’Ancien Régime

Le principe des loges d’adoption permet d’associer les femmes à certaines activités des loges, en particulier des loges à majorité aristocratique, comme celle de la Concorde, importante loge dijonnaise dans les dernières années de l’Ancien Régime. Sa composition révèle la présence de nombreux notables des cours souveraines et de la municipalité dijonnaise. [ Lire la suite ]

André et Claude, deux saints patrons pour la Bourgogne ?

André, l’Apôtre, et Claude , le moine, assurent depuis le Moyen Age et bien au-delà, le patronage des Etats de Bourgogne. Et c’est sous cette double tutelle spirituelle qu’est placée depuis le XVIIème siècle l’église dite des Bourguignons à Rome, actuellement en restauration. Or, des cinq sanctuaires « nationaux » que la France possède et gère encore aujourd’hui dans la Ville Eternelle, seule celle-ci bénéficie d’un double patronage. Réduire l’affaire à la simple répartition entre Bourgogne ducale et Bourgogne comtale ne saurait suffire à fournir réponse pleinement satisfaisante. [ Lire la suite ]

Le château de Mâlain : vie, abandon et renaissance

Abandonné au début du XVIIe siècle et réduit à quelques pans de murs envahis par la végétation, le château de Mâlain était menacé de disparaitre définitivement du paysage. Depuis 1985, il fait l’objet d’importants travaux de consolidation et de restauration par le Groupe archéologique du Mesmontois et une dizaine de salles sont désormais ouvertes à la visite. [ Lire la suite ]

150 ans de mesure de la population

Le dénombrement de la population française via le recensement n’a pas attendu la création de l’Insee pour exister. Il est bien plus ancien. Quelle est son histoire, quand et pourquoi est-il apparu ? Pourquoi la population française a-t-elle connu un essor si important sur les 150 dernières années ? Quel rôle a joué la fécondité, l’évolution de la mortalité ? [ Lire la suite ]

Intelligence humaine vs intelligence artificielle : quelles différences ?

Bien que le fonctionnement d’un ordinateur diffère de l’intelligence humaine sur plusieurs points, il tente de s’en rapprocher, voire de l’égaler : c’est l’un des plus gros enjeux de l’Intelligence Artificielle. L’ordinateur est largement supérieur à l’être humain pour calculer, mémoriser et classer des informations. Cependant, pour des opérations cérébrales comme raisonner, analyser son environnement et communiquer, l’être humain le surpasse complètement. [ Lire la suite ]

Ordonner l’Église, ordonner les églises : lieux, environnements, réseaux (VIIIe-XIIe siècle)

Table ronde :

Interpréter les jeux d’espaces bénigniens par Sylvain AUMARD, Anne BAUD, Nicolas PERREAUX, Alain RAUWEL et Christian SAPIN

Cryptes et dévotions : éclairer les enjeux par des approches convergentes par Marcello ANGHEBEN, Gérardo BOTO et Marc SUREDA JUBANY

L’atelier auxerrois d’avril 2024 (Lieux de culte, changement social et organisation spatiale en Europe occidentale entre le IVe et le VIIIe siècle) par Michel LAUWERS et Didier MEHU

FRAC Bourgogne – une collection

Le FRAC Bourgogne et son histoire commencée au début des années 1980 se confondent avec celle de sa collection d’œuvres  : une histoire particulière et singulière, locale avant l’heure, enracinée régionalement dans une ambition pour la création plastique contemporaine et pleine d’aspirations internationales. [ Lire la suite ]

La disgrâce des statues

De la Révolution française jusqu’aux mouvements récents, d’un bout à l’autre de la planète, les sociétés n’ont cessé de maltraiter les statues des « grands hommes » que l’histoire leur avait léguées. Ces dégradations dessinent une généalogie de la contestation doublée d’une géographie des passions citoyennes. [ Lire la suite ]

François ROUSSOT de ZÉLOSKY, capitaine au 27e régiment de dragons

Au terme d’une carrière assez courante durant le Consulat et l’Empire (simple soldat, sous-officier, officier, membre de la Légion d’honneur), François ROUSSOT de ZÉLOSKY, se retire – après le licenciement général de l’armée en 1815 – dans la maison familiale sise rue d’Artois à Auxonne, ville qui l’a vu naître en 1784. [ Lire la suite ]

Une archéologie de papier : approche critique des reconstitutions de l’hôtel des ducs de Bourgogne à Dijon au XIVe siècle

La mairie et le musée des Beaux-Arts de Dijon abritent encore des vestiges conséquents de l’ancien hôtel des ducs de Bourgogne à Dijon : la Tour de Bar, la cuisine, le logis neuf de Philippe le Bon. Mais cet hôtel était en fait beaucoup plus vaste, puisqu’il s’étendait sous l’actuelle Cour de Flore et sous la place de la Libération. [ Lire la suite ]

« Tosca : Stendhal ou le fantôme de l’opéra »

Contrairement à ce que l’on croit généralement, La Tosca, drame de Victorien Sardou et Tosca, opéra de Giacomo Puccini, ne sont ni de Sardou, ni de Puccini, mais bel (beyle ?) et bien de Stendhal, pillé par ces deux compères qui ont soigneusement dissimilé leur larcin. Tout, absolument tout, dans cette histoire, porte la griffe évidente de Stendhal, tant dans le lieu de l’action (la Ville Eternelle en trois de ses lieux les plus emblématiques célébrés par l’auteur des Promenades dans Rome), que dans les enjeux politiques, érotiques, esthétiques (déclaration d’amour à la liberté, à l’amour, à la peinture et à la musique, les seules raisons de vivre pour Stendhal). Il n’est que temps de rendre les deux Tosca à leur véritable auteur caché.

PRIX DE L’ACADEMIE

En 2024, le Prix de l’Académie est proposé par la Commission des Antiquités et du Patrimoine.

Le thème retenu est : Restauration et mise en valeur du patrimoine en Bourgogne. Le concours est ouvert à des collectivités publiques, des associations ou des particuliers ayant réalisé une restauration et la mise en valeur d’un monument ou d’un ensemble présentant un intérêt historique et/ou artistique. Le sujet est diffusé en février et le jury se prononce en juin. Le Prix est remis lors de la séance solennelle de rentrée de l’Académie en octobre : il consiste en une médaille du type de celle qui fut donnée à Jean-Jacques Rousseau en 1750 et en une dotation de 2 000 €.
Le dossier de candidature comprendra une présentation du site avec étude, plans, documents iconographiques, etc… , sous forme d’un fichier papier et d’un fichier numérique (sur CD ou clé USB) sous Word. Cette présentation sera accompagnée d’une fiche de présentation des auteurs de la réalisation proposée.
Les dossiers de candidature doivent parvenir à l’Académie avant le 15 mai, le cachet de la poste faisant foi, à l’adresse ci-dessous. Il sera délivré un récépissé.

« Balade archéologique au fil de l’Ouche : du prieuré de Larrey à Fleurey-sur-Ouche »

Les origines du peuplement le long de l’Ouche ont pu être questionnées ces dernières années par le biais de l’archéologie préventive. Des fouilles ont, en effet, été menées dans l’ancien hameau de Larrey, aujourd’hui rattaché à Dijon, et dans un quartier de Fleurey-sur-Ouche, situés tous les deux sur la rive droite de l’Ouche. Connues pour être occupées dès l’Antiquité, ces deux agglomérations voient l’installation d’un prieuré bénédictin entre le Xe siècle et le XIe siècle. Les récentes découvertes archéologiques ont permis de documenter les origines de ces deux fondations et d’appréhender leur développement. Si le site médiéval de Larrey concerne principalement l’occupation liée au prieuré, celui de Fleurey-sur-Ouche embrasse une problématique plus large, liée à l’évolution d’un quartier villageois. Ainsi, bien que les deux sites se distinguent par la nature des vestiges archéologiques découverts, le regard porté par l’archéologie préventive permet de mettre en évidence des trajectoires communes dans leur histoire.