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La sauvegarde du patrimoine religieux en Côte-d’Or : l’orfèvrerie

Le département de la Côte-d’Or a une histoire particulière dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine religieux, sujet toujours d’actualité, notamment pour l’immobilier, mais qui, dans les années 1970/1980, se focalise sur le mobilier. Une stratégie, initiée par la Commission diocésaine d’art sacré et puissamment relayée par la communauté intellectuelle, est à l’origine de la création à Dijon d’un musée d’art sacré en 1980; [ Lire la suite ]

Théophile Berlier, homme de loi et jurisconsulte révolutionnaire

Qui ne connaît pas la rue Berlier à Dijon ? Et pourtant, qui connaît Théophile Berlier, ce « révolutionnaire et rédacteur du code civil oublié » ? Jeune avocat en 1789, Théophile Berlier est élu député de la Côte d’Or à la Convention nationale, dont il deviendra l’un des présidents, membre à deux reprises du Comité de salut public, puis député sous le Directoire au Conseil des Cinq-cents dont il devient aussi le président, puis substitut au Tribunal de Cassation, il est nommé par Bonaparte dans la première fournée des conseillers d’Etat et président du Conseil des prises. [ Lire la suite ]

La lumière pour sonder le monde

De tout temps, la lumière a joué un rôle fondamental notamment chez l’espèce humaine. Des premiers hominidés à l’Homme moderne elle a montré la voie de l’évolution et de la civilisation. Si pour certains, la lumière est aujourd’hui le synonyme de la modernité et du confort, elle est avant tout le messager universel de la nature. De nos jours, les scientifiques sont capables de comprendre le monde qui les entoure en analysant sa lumière. Nul besoin alors d’approcher ou de toucher un objet pour en connaître sa composition : la lumière véhicule tout un lot d’informations que nous avons appris à décrypter en plusieurs siècles d’évolution culturelle et scientifique. [ Lire la suite ]

Une loge d’adoption : la Concorde à l’Orient de Dijon à la fin de l’Ancien Régime

Le principe des loges d’adoption permet d’associer les femmes à certaines activités des loges, en particulier des loges à majorité aristocratique, comme celle de la Concorde, importante loge dijonnaise dans les dernières années de l’Ancien Régime. Sa composition révèle la présence de nombreux notables des cours souveraines et de la municipalité dijonnaise. [ Lire la suite ]

André et Claude, deux saints patrons pour la Bourgogne ?

André, l’Apôtre, et Claude , le moine, assurent depuis le Moyen Age et bien au-delà, le patronage des Etats de Bourgogne. Et c’est sous cette double tutelle spirituelle qu’est placée depuis le XVIIème siècle l’église dite des Bourguignons à Rome, actuellement en restauration. Or, des cinq sanctuaires « nationaux » que la France possède et gère encore aujourd’hui dans la Ville Eternelle, seule celle-ci bénéficie d’un double patronage. Réduire l’affaire à la simple répartition entre Bourgogne ducale et Bourgogne comtale ne saurait suffire à fournir réponse pleinement satisfaisante. [ Lire la suite ]

Le château de Mâlain : vie, abandon et renaissance

Abandonné au début du XVIIe siècle et réduit à quelques pans de murs envahis par la végétation, le château de Mâlain était menacé de disparaitre définitivement du paysage. Depuis 1985, il fait l’objet d’importants travaux de consolidation et de restauration par le Groupe archéologique du Mesmontois et une dizaine de salles sont désormais ouvertes à la visite. [ Lire la suite ]

150 ans de mesure de la population

Le dénombrement de la population française via le recensement n’a pas attendu la création de l’Insee pour exister. Il est bien plus ancien. Quelle est son histoire, quand et pourquoi est-il apparu ? Pourquoi la population française a-t-elle connu un essor si important sur les 150 dernières années ? Quel rôle a joué la fécondité, l’évolution de la mortalité ? [ Lire la suite ]

Intelligence humaine vs intelligence artificielle : quelles différences ?

Bien que le fonctionnement d’un ordinateur diffère de l’intelligence humaine sur plusieurs points, il tente de s’en rapprocher, voire de l’égaler : c’est l’un des plus gros enjeux de l’Intelligence Artificielle. L’ordinateur est largement supérieur à l’être humain pour calculer, mémoriser et classer des informations. Cependant, pour des opérations cérébrales comme raisonner, analyser son environnement et communiquer, l’être humain le surpasse complètement. [ Lire la suite ]

FRAC Bourgogne – une collection

Le FRAC Bourgogne et son histoire commencée au début des années 1980 se confondent avec celle de sa collection d’œuvres  : une histoire particulière et singulière, locale avant l’heure, enracinée régionalement dans une ambition pour la création plastique contemporaine et pleine d’aspirations internationales. [ Lire la suite ]

La disgrâce des statues

De la Révolution française jusqu’aux mouvements récents, d’un bout à l’autre de la planète, les sociétés n’ont cessé de maltraiter les statues des « grands hommes » que l’histoire leur avait léguées. Ces dégradations dessinent une généalogie de la contestation doublée d’une géographie des passions citoyennes. [ Lire la suite ]

François ROUSSOT de ZÉLOSKY, capitaine au 27e régiment de dragons

Au terme d’une carrière assez courante durant le Consulat et l’Empire (simple soldat, sous-officier, officier, membre de la Légion d’honneur), François ROUSSOT de ZÉLOSKY, se retire – après le licenciement général de l’armée en 1815 – dans la maison familiale sise rue d’Artois à Auxonne, ville qui l’a vu naître en 1784. [ Lire la suite ]

Une archéologie de papier : approche critique des reconstitutions de l’hôtel des ducs de Bourgogne à Dijon au XIVe siècle

La mairie et le musée des Beaux-Arts de Dijon abritent encore des vestiges conséquents de l’ancien hôtel des ducs de Bourgogne à Dijon : la Tour de Bar, la cuisine, le logis neuf de Philippe le Bon. Mais cet hôtel était en fait beaucoup plus vaste, puisqu’il s’étendait sous l’actuelle Cour de Flore et sous la place de la Libération. [ Lire la suite ]

« Tosca : Stendhal ou le fantôme de l’opéra »

Contrairement à ce que l’on croit généralement, La Tosca, drame de Victorien Sardou et Tosca, opéra de Giacomo Puccini, ne sont ni de Sardou, ni de Puccini, mais bel (beyle ?) et bien de Stendhal, pillé par ces deux compères qui ont soigneusement dissimilé leur larcin. Tout, absolument tout, dans cette histoire, porte la griffe évidente de Stendhal, tant dans le lieu de l’action (la Ville Eternelle en trois de ses lieux les plus emblématiques célébrés par l’auteur des Promenades dans Rome), que dans les enjeux politiques, érotiques, esthétiques (déclaration d’amour à la liberté, à l’amour, à la peinture et à la musique, les seules raisons de vivre pour Stendhal). Il n’est que temps de rendre les deux Tosca à leur véritable auteur caché.

« Balade archéologique au fil de l’Ouche : du prieuré de Larrey à Fleurey-sur-Ouche »

Les origines du peuplement le long de l’Ouche ont pu être questionnées ces dernières années par le biais de l’archéologie préventive. Des fouilles ont, en effet, été menées dans l’ancien hameau de Larrey, aujourd’hui rattaché à Dijon, et dans un quartier de Fleurey-sur-Ouche, situés tous les deux sur la rive droite de l’Ouche. Connues pour être occupées dès l’Antiquité, ces deux agglomérations voient l’installation d’un prieuré bénédictin entre le Xe siècle et le XIe siècle. Les récentes découvertes archéologiques ont permis de documenter les origines de ces deux fondations et d’appréhender leur développement. Si le site médiéval de Larrey concerne principalement l’occupation liée au prieuré, celui de Fleurey-sur-Ouche embrasse une problématique plus large, liée à l’évolution d’un quartier villageois. Ainsi, bien que les deux sites se distinguent par la nature des vestiges archéologiques découverts, le regard porté par l’archéologie préventive permet de mettre en évidence des trajectoires communes dans leur histoire.

 

« La peste, petite histoire d’un grand fléau »

Jadis dans nos églises, les fidèles récitaient une prière : « de la peste, des guerres et des famines, Seigneur, délivrez-nous ! » On n’évoquait donc qu’une seule épidémie, alors qu’il y en avait beaucoup d’autres, mais cela était révélateur de la crainte que cette maladie inspirait. Pourtant, contrairement à une opinion très répandue, l’Europe n’a fait connaissance avec elle que tardivement, au début du Moyen-Âge, avec la peste dite de Justinien. Celle-ci disparait en 767 mais l’épidémie amorcera un retour brutal et meurtrier avec la « peste noire » dans les années 134 : c’est l’hécatombe. Elle quittera l’Europe au XVIIIe siècle.