« Histoire(s) de Bourgogne Franche-Comté »

Présentation de l’ouvrage:

La fusion administrative des régions Bourgogne et Franche-Comté, en 2016, pose la question de l’unité historique de ce vaste ensemble territorial, qui s’étend des confins de l’Île-de-France à la frontière suisse, des Vosges au Morvan.

Espace de passage et de circulation depuis la Préhistoire, théâtre des grandes batailles de la conquête romaine de la Gaule, le territoire unifié au Moyen Âge sous l’égide des ducs de Bourgogne se fragmente entre France et Saint-Empire romain germanique. De part et d’autre de la Saône, à la fois frontière et trait d’union, Bourgogne et Franche-Comté s’éloignent puis se retrouvent, se comparent et se complètent au fil d’une histoire marquée par l’émergence d’identités plurielles et mouvantes. [ Lire la suite ]

Présentation des humanistes bourguignons

Les journées de présentations des humanistes bourguignons dont le programme est dirigé par Sylvie LAIGNEAU-FONTAINE et soutenu par le Conseil Régional Bourgogne Franche-Comté se dérouleront dans la salle de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, 5 rue de l’Ecole de Droit le mardi 28 janvier de 14h à 18h et le mercredi 29 janvier de 9h30 à 17h.

Appel au Prix 2025

L’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, fondée en 1725 et confirmée par les lettres patentes de 1740, a fondé un prix  » à perpétuité » remis chaque année. Parmi les tout premiers lauréats, Jean-Jacques Rousseau « citoyen de Genève » a été distingué en 1750. A sa suite, vingt-huit récompenses ont été remises avant la Révolution, dont une à Lazare Carnot pour son Eloge de Vauban. Au XIXème siècle, cette distinction récompense des initiatives dans des domaines très divers. Après une interruption due aux guerres mondiales du XXème siècle, la tradition fut rétablie en 1971. L’Académie a réorienté son Prix en 2020, de manière à aider plus directement les chercheurs à mener à bien leurs travaux, à en publier les résultats et à mettre en valeur leurs ouvrages publiés.

Pour l’année 2025, la Commission des sciences économiques et sociales, présidée par Monsieur Moïse Mayo, membre résidant, propose à la réflexion le thème suivant : Croissance et décroissance dans un monde en crises. Vous trouverez l’argumentaire ci-dessous.

 Le concours est ouvert aux étudiants, aux chercheurs, comme à des équipes dans le monde public ou privé. Les dossiers de candidatures comprenant une fiche de présentation du travail soumis devront parvenir au secrétariat de l’Académie (adresse ci-dessous) avant le 1er juin 2025 – un récépissé sera adressé au candidat.

Le Prix sera remis lors de la séance solennelle de rentrée de l’Académie en octobre 2025 : il consiste en une médaille du type de celle qui fut donnée à Jean-Jacques Rousseau en 1750 accompagnée d’une dotation de 2 000 €.

Croissance et décroissance dans un monde en crises
Dans un monde marqué par une succession de crises, climatique, économique, sociale, politique, la question de la croissance prend une ampleur nouvelle. La croissance économique, longtemps perçue comme un gage de progrès et de prospérité, et telle que mesurée par un indicateur, le PIB, est
aujourd’hui remise en question par de nombreux experts. En effet, les limites planétaires –réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, perte de biodiversité – rendent de plus en plus difficile de concilier la quête de croissance infinie avec la nécessité de préserver les
équilibres. La croissance, entendue comme l’augmentation continue de la production et de la consommation, est au coeur d’un modèle économique global qui a permis de sortir des sociétés de la pauvreté, mais qui se heurte désormais à de fortes contradictions. D’un côté, les pays développés et émergents poursuivent leur course à la croissance pour maintenir des standards de vie élevés, avec de profondes inégalités, tandis que de l’autre, les populations les plus vulnérables subissent de plein fouet les effets de cette dynamique, tels que la dégradation de l’environnement, les inégalités
sociales , entrainant des crises migratoires. [ Lire la suite ]

Gustave Eiffel après Panama

Renié par la France entière et par sa ville Natale, Dijon, après le scandale de Panama intervenu en 1893, Gustave EIFFEL se retire complètement de toute vie professionnelle. Il n’a que 61 ans et il lui reste encore 30 ans à vivre. C’est cette période la moins connue de son existence qui fait l’objet de la communication. Après l’ingénieur, le constructeur, apparaît, dans toute sa gloire, le scientifique.

Du cri au langage. Comment dans le règne animal l’Homme se mit à parler

Dans le règne animal l’Homme est le seul à posséder le langage en étant à la fois capable de lire, d’écrire et de communiquer par la parole. Cette propriété exceptionnelle relève d’une histoire fascinante débutée il y a 400 millions d’années par l’apparition d’un organe producteur de sons, qui s’est progressivement intégré dans une connectique cérébrale complexe. Cette intégration s’est effectuée selon un processus que François JACOB a qualifié de bricolage de l’évolution. [ Lire la suite ]

« La Traviata » et Violetta, « La Symphonie oubliée », Charlotte et Debora, même combat pour la Femme, les Femmes compositrices oubliées

Dans un premier temps, Claude KAROUBI présentera La Traviata, opéra en trois actes de Giuseppe VERDI créé le 6 mars 1853 à La Fenice de Venise sur un livret de Francesco Maria PIAVE, d’après le roman d’Alexandre DUMAS fils, La Dame aux Camélias (1848) et son adaptation théâtrale (1852). L’œuvre, relatant l’amour interdit entre Violetta la « dévoyée » et son amant Alfredo, est devenue, au XXe siècle, l’un des opéras les plus joués dans le monde, apportant à VERDI une gloire internationale incontestée. [ Lire la suite ]

Tricentenaire de la fondation de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon

En cette année 2025, notre Compagnie fête le troisième centenaire de sa fondation : en effet, par son testament rédigé le 1er octobre 1725, le doyen du Parlement de Dijon, Hector Bernard Pouffier, rédigea les statuts de l’Académie de Dijon.

Pour marquer cet évènement, un après-midi académique est organisé le samedi 18 janvier 2025, 14 h 30, à l’hôtel Despringles, 51 rue Monge à Dijon. Madame Nathalie Koenders, maire de Dijon et protectrice de l’Académie honorera cette réunion de sa présence.

  • 14h30 : Accueil par Françoise Perrot, présidente, Mme Nathalie Koenders, Maire de Dijon et protectrice de l’Académie, M. Yann Juban, directeur général de l’OIV
  • 15h : Hugues Richard, Le testament de Hector Bernard Pouffier, Doyen de Parlement de Bourgogne
  • 15h30 : Christine Lamarre, La vie culturelle à Dijon au temps d’Hector Pouffier
  • 16h – pause
  • 16h15 : Michel Pauty, Une vie scientifique à Dijon entre 1650 et 1750
  • 16h45 : Agnès Botté, Présentation de l’hôtel Despringles

 

Un système d’adduction d’eau au XIXème siècle: la tour de Saussy, de son histoire à sa restauration

En s’installant à Saussy, dans le site du Val Suzon, en 1874, Paul BREDIN, riche Lyonnais passionné de chasse à courre, fait construire non seulement un château, mais également un manège équestre, des écuries, des granges et un chenil. Pour s’approvisionner en eau, il invente un système d’adduction d’eau assez étonnant. Françoise VIGNIER, dans un premier temps, évoquera ses recherches effectuées sur ce site et présentées lors d’une séance de notre commission en 1972. [ Lire la suite ]

Impact du port d’un masque facial sur la reconnaissance faciale et sur celle des émotions

Le visage occupe une place majeure dans notre communication verbale, non-verbale, attentionnelle, émotionnelle et sociale. Le visage est l’outil essentiel de notre environnement social. L’obligation de porter un masque facial pendant la crise COVID-19 a fait prendre conscience à chacun d’entre nous des difficultés d’une part d’identifier un individu sur la simple lecture du regard malgré la voix qui elle aussi est étouffée, et d’autre part d’appréhender ses émotions. D’où l’intérêt de comprendre les mécanismes anatomo-physiologiques qui contrôlent cette double fonction et les maladies qui peuvent la perturber. [ Lire la suite ]

La combe Gaufillot ou la ruine des vins nobles : une affaire d’usurpation de propriété, reflet de l’économie beaunoise au XVIIe siècle

Dans les confins du territoire de Beaune se joue dans les années 1620-1630 une comédie pastorale qui nous offre un aperçu de la vie économique beaunoise de l’époque. Dans le fond d’une combe typique de la Côte-d’Or, dans un lieu où la vigne vient lécher les plateaux sur lesquels pâture le bétail, la Ville et des « pauvres gens » se livrent bataille sur la destination d’une terre. La vigne clandestinement plantée gagne du terrain sur un pâturage communal. [ Lire la suite ]

Prendre soin de son sol

À l’occasion de la sortie de mon livre sur la gestion du sol à destination des jardiniers amateurs, je vous présenterai certains aspects méconnus du sol et profiterai de l’occasion pour faire une petite mise à jour sur l’état de nos sols et l’importance qu’ils ont vis-à-vis du défi climatique. Le sol, lorsqu’il est vivant et en bonne santé, constitue une des solutions les plus puissantes pour faire face aux défis environnementaux. Et pourtant, plus de 10 000 000 de km² de terres fertiles ont été détruites par les humains en un siècle. Entre l’urbanisation galopante, l’érosion grandissante (en 2023, 6,6 millions d’hectares ont été impactés), les pollutions en tout genre, le sol est en danger mais nous manquons de clés pour le protéger. [ Lire la suite ]

« Le château de Barbe-Bleue » Le château intérieur ou la fin du désir

Dans un premier temps, Claude KAROUBI présentera l’unique et chef-d’œuvre opéra en un acte, de Béla BARTOK, en insistant sur la force du texte et la puissance de la partition qui s’entrechoquent à mesure que la description des sentiments et des sensations impossibles progresse. La confrontation de Judith et de son époux Barbe-Bleue, magnifiée par la ligne orchestrale, font de cet opéra une œuvre à trois voix, aux équilibres en permanence remis en cause. [ Lire la suite ]

L’animal et la justice

Les jeudis de la cité, débat public sur le thème de « L’animal et la justice ».

 

 

 

 

La lunette de l’abbé Rochon, télémètre monoculaire à cristal biréfringent

Alexis Marie de Rochon est un astronome et un physicien né à Brest le 24 février 1741, mort à Paris le 5 avril 1817. Destiné à l’état ecclésiastique, il se fit communément appeler  » l’abbé Rochon  » mais ne fut jamais que clerc tonsuré. En 1766, il reçut le titre d’astronome de la Marine en sa qualité de bibliothécaire de l’Académie royale de la Marine de Brest. Détenteur des tous nouveaux instruments et d’une horloge marine, il fut missionné par Louis XV pour affiner les mesures des longitudes au cours de trois voyages : le premier, en 1767, au Maroc ; le deuxième, de 1768 à 1770, et le troisième, de 1771 à 1773, aux Indes orientales. [ Lire la suite ]