L’enseigne et le périscope ou comment le sous-marin a trouvé la vue

À la fin du XIXe siècle, quelques pays étudient des submersibles susceptibles de lancer des torpilles sans être repérés et de s’échapper avant la riposte des navires attaqués. La France expérimente deux sous-marins et réussit à les faire naviguer convenablement. Mais aucun des appareils de vision imaginés pour eux n’est efficace. Un jeune officier d’origine bourguignonne et futur amiral, Hippolyte Violette, féru de mathématiques et d’optique, conçoit et réalise un périscope opérationnel. La Marine française possédait ainsi le premier sous-marin apte à combattre. L’aventure de « l’instrument à regarder tout autour » ne manque pas de sel. Elle sera contée du point de vue scientifique et comme un épisode marquant de notre histoire navale.

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