Le protocole de Kyoto, ou comment le rejet d’une décision imparfaite peut mettre parfaitement en cause notre planète

Selon le premier rapport du club de Rome publié en 1972, la poursuite de la croissance économique entraînerait au cours du XXIe siècle une chute brutale de la population à cause de la pollution, de l’appauvrissement des sols cultivables et de la raréfaction des ressources énergétiques.

Ces premiers travaux, avec le rapport BRUNDTLAND, ont conduit à engager des études approfondies sur le changement climatique. Elles ont conclu à plusieurs risques majeurs qui affecteront la planète et tous les organismes vivants qu’elle comporte par suite de rejets trop importants dans l’atmosphère des gaz à effet de serre, le principal étant le dioxyde de carbone. En appui sur un groupe international de compétences pluridisciplinaires (le GIEC), un premier protocole intitulé « Protocole de Kyoto » est intervenu comme devant s’appliquer à toutes les nations dès 1997. Cet accord international visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre vient s’ajouter à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques dont les pays participants se rencontrent une fois par an depuis 1995 : il s’agit des COP (ou Conférence des Parties). Nous en sommes maintenant à la COP 28. Le XXIe siècle est déjà engagé à presque un quart de sa durée. Aussi, il devient indispensable de s’interroger, avec responsabilité, sur notre avenir et celui de cette planète.

Que devient ce protocole de Kyoto? Où en sommes-nous ? Quel futur espérer ? Nous essaierons d’explorer ce futur en fonction des éléments dont nous disposons aujourd’hui.

Optimisme ? Pessimisme ? Mieux vaut être réaliste.

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