La chapelle Sainte-Croix de Jérusalem fut édifiée en 1459 au centre du cimetière de l’Hôpital du Saint-Esprit ; son rôle de chapelle funéraire se traduisait par des dispositions architecturales originales, dont l’interprétation reste encore sujette à caution.
Classée au titre des Monuments historiques en 1908, elle devient, en 1938, la première salle du Musée des Hospices civils de Dijon et accueille un ensemble un ensemble d’œuvres liées à l’histoire de l’hôpital.
Dans le cadre de l’ouverture de la Cité de la Gastronomie, l’édifice était quelque peu délaissé et sa muséographie désuète et encombrée ne répondait pas aux objectifs de valorisation de la Ville de Dijon, propriétaire. La restauration conduite sous la maîtrise d’œuvre de Martin Bacot, Architecte en chef des Monuments historiques, (Agence Archipat) et Marion Golmard, scénographe, visait à répondre aux problématiques sanitaires de l’édifice, notamment son couvert, la présentation architecturale et l’exposition des œuvres. La Ville a souhaité que la chapelle soit maintenue ouverte au public ; un défi pour assurer la mise en valeur des œuvres dans les conditions de sûreté requises.
Comme tout chantier de restauration, celui-ci aura apporté un approfondissement de la con naissance de cet ensemble patrimonial particulièrement attachant.