Le réseau Grenier-Godard

17 juin 1940, l’occupation de Dijon débute. Très vite, de nombreux Dijonnais initient les premières manifestations du refus de la défaite et parmi eux, une famille du quartier Saint-Michel, les Grenier-Godard : Alphonse, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, gazé sur le front d’Orient en 1917, Blanche, infirmière engagée dès septembre 1939 et leurs deux jeunes fils, René 15 ans et Jean 11 ans. Sous l’impulsion de Blanche, la cheffe de réseau, les activités clandestines se développent : évasions de prisonniers, faux papiers, passages de la ligne de démarcation, renseignements, aide aux Juifs. Le réseau compte plus de 300 membres en 1942.

Comment et pourquoi entre-t-on en Résistance dès l’été 1940 ? Comment fonctionne une organisation clandestine des débuts de la Résistance ? Pourquoi entre lumières et ombres, le réseau Grenier-Godard est-il honoré, récompensé puis tombe dans l’oubli et sort de l’Histoire et de la mémoire ? Les recherches effectuées par D. Vouzelle proposeront des réponses…

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