Essarois, petit village du Châtillonais-Montagne qui ne veut pas mourir

Les territoires ruraux éloignés de la ville se dépeuplent et s’appauvrissent, au risque d’être oubliés et leur histoire disparaitre…

L’exemple du Pays-Châtillonnais en prenant ESSAROIS, « petit village au cœur du Châtillonnais-Montagne, qui ne veut pas mourir ! » comme fil conducteur tant son histoire, qui remonte à l’époque gallo-romaine, est riche et ancienne : Essarois avait une population de 335 habitants en 1888, il n’en reste plus que 87 aujourd’hui, que s’est-il passé et jusqu’où irons-nous ? Essarois appartenait au canton de Recey sur Ource qui regroupait 17 communes dont la population a varié de 5100 habitants en 1888 à 1947 actuellement. La réorganisation administrative de 2015 a rassemblé les territoires des six anciens cantons du Châtillonnais-Montagne et ceux de la Vallée en un seul, celui de Châtillon sur Seine, et l’on parle alors du Pays-Châtillonnais, qui fera l’objet de la seconde partie de la communication :

– situations géographique et économique au cours des XIX et XXe siècles de ce Pays-Châtillonnais ignoré, depuis longtemps, par les grandes voies de communication. C’est bien sûr un frein apposé au ralentissement de son économie qui se traduit par une baisse ininterrompue des emplois et conduit à la recherche du travail à l’extérieur que nécessite toute vie familiale normale.

Les métiers du bois et l’agriculture y ont une place importante, (hors normes départementale et nationale) due à l’absence notoire d’industries, petites ou moyennes, de commerce de proximité, etc.

– la population s’est regroupée dans la Vallée autour de la ville centre Châtillon sur Seine, au détriment des communes du rural profond désertées de plus en plus par les jeunes, les commerces et petit artisanat. Là sont les personnes âgées pour lesquelles se posent les problèmes d’accompagnements sanitaires et sociaux et où le pourcentage de pauvreté est en forte augmentation.

L’entrée dans le XXIe siècle place le Pays-Châtillonnais dans l’expectative de son devenir, abordée en dernière partie, sous forme conclusive:

-la venue de la ‘fibre’’ pourrait- être porteuse d’une volonté de travail à domicile qui faciliterait le rajeunissement de la population de ce grand espace rural.

-l’implantation du Parc National dans les territoires ruraux de Haute Côte d’Or et Haute Marne, hors les contraintes qu’il imposera, devrait être facteur de progrès pour les métiers de la terre et de la forêt et des entreprises dans ces villages ruraux. La vague annoncée d’un tourisme de masse donne l’espoir d’une implantation de structures d’accueil venant créer un attrait nouveau pour ce rural profond et verdoyant (hôtels, restaurants, maisons d’hôtes, chambres d’hôtes etc.)

– la grande attente de la population d’un futur plan sanitaire et social apportant les supports nécessaires à la vie souhaitée en Pays-Châtillonnais, sera-t-elle satisfaite…

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