Les correspondants allemands du commandant Espérandieu (1857-1939), fouilleur d’Alésia

Le commandant Espérandieu, avant de devenir le premier fouilleur du plateau d’Alésia, au début du XXe siècle, était déjà un spécialiste reconnu de la période gallo-romaine. Sa correspondance conservée au Palais du Roure à Avignon permet d’appréhender son réseau scientifique étendu.

Parmi ses correspondants étrangers, les Allemands sont les plus nombreux. En effet, en tant qu’épigraphiste, il a participé au Corpus Inscriptionum Latinarum, dans les années 1890. Lorsqu’il édite le Recueil des bas-reliefs de la Gaule romaine à partir de 1907, il entre en contact avec les conservateurs des musées du Limes.

Malgré la Guerre de 14-18, à laquelle il participe, et les tensions exacerbées entre savants français et allemands, nous verrons que les excellentes relations qu’il garde avec ses homologues lui permettent de terminer l’édition de son Recueil. Au-delà de son statut de militaire, Émile Espérandieu continue à participer à la « République des Lettres ».

 

Nos dernières actualités