A travers son histoire, le jeu vidéo peut-il être considéré comme une nouvelle pratique scientifique et culturelle ?

 

Après avoir proposé le sujet qui couronna un citoyen de Genève, quelques années plus tard, notre compagnie couronnait l’abbé Jean-Antoine de La Serre (1722-1781)  pour  sa réponse au sujet : « Quels sont les avantages que les mœurs ont retiré des exercices et des jeux publics chez les différents peuples et dans les différents temps où ils ont été en usage ? ».  Sa réponse fut jugée digne d’être publiée dans l’article « Olympiques » de  l’Encyclopédie ou dictionnaire  raisonné des sciences et des arts, 1780, tome XXXIIl, pages 628-639. L’essai prouvait alors que l’on devait préférer les jeux d’exercices aux jeux sédentaires ; l’auteur, oratorien, disait : «  En mettant sous vos yeux, l’effrayant tableau des inconvénients et des dangers qui sont une suite funeste des amusements sédentaires, je tirerai un rideau sur ces temps »

Notre Compagnie a aujourd’hui choisi d’ouvrir de nouveau ce rideau car les temps ont bien changé et elle propose pour l’année 2017 le sujet suivant :

« A travers son histoire, le jeu vidéo peut-il être considéré comme une nouvelle pratique scientifique et culturelle ? »

Depuis le milieu du 20ème siècle, le jeu vidéo est en croissance continue et fait appel aux technologies les plus modernes, pour sa réalisation interviennent graphistes, musiciens, animateurs, scientifiques divers, programmeurs et des professionnels appartenant à de nouveaux métiers spécifiques. Le revenu annuel du secteur est supérieur à celui du cinéma.

En proposant ce sujet, la Commission des sciences de l’Académie chargée cette année du prix a voulu prolonger la réflexion née de l’exposition Jeu vidéo, l’expo présentée du 22 octobre 2013 au 24 août 2014 à la Cité des Sciences et de l’Industrie.

Les réponses peuvent avoir la forme d’un texte écrit en langue française, de préférence inédit, ou publié depuis moins de deux ans, ou encore d’une réalisation artistique de toute discipline accompagnée d’un document de présentation qui montre en quoi elle répond à la question.

Les dossiers de candidatures doivent parvenir à l’Académie de Dijon avant le 31 mai 2017. Il sera délivré un récépissé.
Ils doivent être composés :
– de l’ouvrage présenté au concours sur papier en 3 exemplaires et d’un fichier numérique (sur CD ou clé USB) sous Word ou, si le texte a déjà été publié, de 3 exemplaires de l’ouvrage ;
– ou de la réalisation artistique accompagnée du texte de présentation en 3 exemplaires et d’un fichier numérique (sur CD ou clé USB) sous Word.
– et, dans tous les cas, d’une fiche de présentation de l’auteur et de ses travaux antérieurs.

Le prix de l’Académie est constitué d’une médaille du même type que celle qui a été remise à Jean-Jacques Rousseau, gravée au nom du lauréat, et d’une somme de mille cinq cents euros (1500 €).

Le lauréat sera invité à recevoir son prix en octobre 2017 lors de la séance solennelle de rentrée de l’Académie à Dijon, au Palais des États de Bourgogne. Il devra présenter oralement et succinctement ses travaux. Les décisions de l’Académie ne sont pas susceptibles d’appel.

Pour plus de renseignements, voir la rubrique « Prix de l’Académie » dans ce site internet.

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