Elisabeth de la Trinité, une sainte dijonnaise, peu prophète en son pays

Commission des arts et lettres

Le 16 octobre dernier, au Vatican, le pape François a canonisé une Dijonnaise, Elisabeth Catez, en religion Elisabeth de la Trinité, qui avait déjà été élevée sur les autels en 1984, le 25 novembre, par le pape Jean-Paul II, devenu saint lui aussi.

Une Dijonnaise ? Pas vraiment puisqu’elle est née en 1880 quelque part près de Bourges, dans le camp militaire d’Avor, fille d’un capitaine nommé Joseph et d’une mère nommée Marie, ça ne s’invente effectivement pas, comme l’a écrit Didier Decoin. Mais il est vrai qu’après un court séjour à Auxonne, la petite famille s’installa à Dijon, rue Lamartine, et que c’est là qu’Elisabeth la colérique fit ses premiers pas.

Une vie toute simple, faite de poésie et de musique, mais une vie brève toute marquée par la présence de Dieu en elle. Une vie rayonnante qui, dès sa mort survenue à l’âge de 26 ans, enflamma les coeurs sur tous les continents… sauf en France et à Dijon où la vénération est restée très polie.

Comment cela fut-il possible ? Et quel chemin, ponctué de miracles, a-t-il fallu à la Dijonnaise pour conquérir la sainteté? En quoi, enfin, Elisabeth de la Trinité a-t-elle quelque chose à dire encore au monde d’aujourd’hui ?

 

Nos dernières actualités