Physique et musique à travers une aventure bourguignonne

Commission des sciences

La présentation comportera deux grandes parties.

Après une courte introduction, la première partie tentera de faire un inventaire aussi complet que possible des instruments de musique crées ou perfectionnés par des bourguignons partant de l’organistrum, puis en passant par le serpent, le clavecin, le piano-forte organisé, le clavecin électrique, le mélodino, l’harmoniphon, mais le cas de l’orgue et des facteurs bourguignons ne sera pas volontairement évoqué car il pourrait faire à lui seul l’objet d’une conférence de la part des spécialistes. 

La seconde partie traitera des bourguignons et de la théorie musicale, à partir de Saint-Bernard, en passant par Christophe Viliers, Jean-Philippe Rameau, Jean-Laurent de Béthizit, Nicolas Gautherot, Antoine Suremain de Misery pour tout ce qui touche à la théorie musicale proprement dite, et nous arriverons alors à une partie plus mathématique avec les travaux de Monge avec la mise en équation des cordes vibrantes ou des tuyaux sonores après les travaux d’Euler et de Bernoulli qui ne sont pas bourguignons …hélas, mais le flambeau est vite repris au vol par Joseph Fourier,  puis Antoine Masson pour la mesure de la vitesse du son, Jules Lissajous pour la détermination des fréquences sonores notamment le La 3. Les problèmes liés à des instruments à deux dimensions comme le tambour, ou à trois dimensions comme la cloche ne seront qu’évoqués du fait de leur complexité.

La conclusion nous amènera à l’équation de Navier-Stokes (synthèse entre les travaux du bourguignon Navier et de l’irlandais  Stokes) et ses applications pour étudier « le Piano rêvé des mathématiciens ».

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