Nefs et porches de Pierre-Jean Guillemot en Châtillonnais (1772-1778)

Commission des antiquités et du patrimoine

Au cours du dernier tiers du XVIIIe siècle, la prospérité économique du Châtillonnais, liée au développement de la métallurgie au bois et au développement concomitant de l’élevage du mouton, entraîna un accroissement de la population qui rendit nécessaire d’agrandir les nefs de plusieurs églises et de les pourvoir de porches.

Les règles administratives imposant un contrôle strict des finances des communautés par l’Intendance, c’est l’architecte-ingénieur de la province, Pierre-Jean Guillemot, qui assura le suivi des dossiers, vérifiant et corrigeant attentivement sur place devis et plans (hélas presque tous disparus), voire les établissant lui-même.

 

C’est ainsi qu’on peut lui attribuer les porches plus ou moins développés accolés aux façades des églises médiévales d’Aignay-le-Duc (démoli au XIXe siècle), Belan-sur-Ource, Coulmier-le-Sec et Minot, et les nefs précédées de porches ou de clochers-porches, de celles d’Autricourt, Buncey, Moloy, Nod-sur-Seine et Savoisy.

Toutes ces constructions témoignent de la double préoccupation de Pierre-Jean Guillemot de respecter les façades et chœurs conservés et d’introduire discrètement des éléments d’architecture et de décor néo-classiques.

 

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