Parcours africains de Louis Charbonneau (1865-1951), écrivain bourguignon

Commission des arts et lettres

Parmi les Célébrations de Bourgogne retenues pour l’ouvrage annuel 2015, figure un auteur morvandiau Louis Charbonneau (1865-1951), bien inconnu. Pourtant lors de son décès en 1951, les « Nouvelles Littéraires » dans un court article, avaient écrit : On lui doit un petit chef d’œuvre, « Mambu et son amour » qui reçut le prix de littérature coloniale » ; c’est l’histoire d’une jeune fille qui a civilisé l’âpre morvandiau Charbonneau. Partir au début, à la recherche de ce chercheur d’or en Afrique Équatoriale Française relevait du jeu de piste, jeu que nous avions entrepris avant que Roger Little ne commence en 2014  la publication des ouvrages écrits par Louis Charbonneau avec de remarquables introductions dans la collection « Autrement mêmes » aux  éditions de l’Harmattan. Ceux-ci nous ont, par la suite beaucoup aidé, complétant les ouvrages anciens en notre possession. Nous présenterons donc, au fil du temps,  à partir des ouvrages et de quelques lettres de Charbonneau une vie devant laquelle on ne peut rester de marbre. Moulins-Engilbert, le petit séminaire de Nevers, puis cinq ans de service militaire en Algérie seront les bases d’une passion pour une carrière de 35 ans au Congo où il exercera des métiers aussi divers que prospecteur minier, planteur de cacaoyer, chasseur, commerçant pour finir ruiné à son retour en Europe en 1922 où il deviendra poinçonneur dans le métro, puis journaliste, caissier dans une banque et enfin écrivain vivant à Paris puis en Belgique où dès 1894 il avait trouvé une épouse qui lui pardonnera beaucoup d’incartades africaines…

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