Histoire des jardins de Fleurey-sur-Ouche aux XVIIe et XVIIIe siècles

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Dijon s’urbanise rapidement à l’abri de ses remparts avec l’installation de la Cour des Comptes et de la Haute Cour de Justice ou Parlement. Pour asseoir leur fortune et leur prestige, les « gens de robe » investissent parallèlement dans la terre.
Au milieu du XVIIe siècle, seize Dijonnais achètent, à eux seuls, plus de huit dixièmes des communaux de Fleurey-sur-Ouche. Pour
surveiller leur domaine, ils édifient leur maison « aux champs », le pendant de leur hôtel particulier, « en ville ».
De magnifiques jardins « à la française » étagent alors leurs terrasses le long de la corniche rocheuse qui surplombe la rivière.

« On y voit plusieurs maisons de campagne embellies par des jardins délicieux…» écriront Courtépée et Béguillet en 1775, dans leur Description générale et particulière du Duché de Bourgogne. Allées de buis, de charmes et de tilleuls, bosquets, pièces d’eau empoissonnées, jets d’eau, « attirent le regard des curieux ». Pavillons de jardins et niches de rocaille témoignent, aujourd’hui encore, de la richesse de leurs
décors.

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