LES CÉLÉBRATIONS DE BOURGOGNE

-1867 ● Naissance de Pierre André Lalande, philosophe

Pierre André Lalande est né le 19 juillet 1867 à Dijon. Il est le fils de Charles Marc Lalande, censeur au lycée Impérial de la ville et de Marie Julie Amanda Labastie, nièce de Stendhal. Après des études dans diverses villes au gré des affectations de son père, il entre à l’École normale supérieure en 1885 et à l’École pratique des hautes études. Agrégé de philosophie, il devient professeur à l’École Monge qui deviendra le Lycée Carnot puis à Condorcet, Louis-le-Grand et Henri IV. Alors qu’il enseigne au lycée Michelet, il soutient en 1899 une thèse de doctorat : La Dissolution opposée à l’évolution dans les sciences physiques et morales. En 1901 il est professeur à l’École normale de Sèvres.

André Lalande poursuit sa carrière à la Sorbonne en qualité de chargé de conférences, puis maître de conférences de logique et de méthodologie des sciences (1906), professeur adjoint (1909) et enfin professeur titulaire de philosophie (1918). Il est aussi à diverses reprises directeur des études de philosophie et président du jury de l’agrégation de philosophie. Il enseigne en Égypte. Il prend sa retraite en 1937.

Membre fondateur de la Société française de philosophie, il en occupe le poste de secrétaire général. Il est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 1922 puis membre de l’Académie royale de Belgique en 1945. il est nommé chevalier de la Légion d’honneur puis commandeur en 1948. Il meurt à Asnières–sur-Seine (92) le 15 novembre 1963. Le nom d’André Lalande reste attaché à son ouvrage fondamental Vocabulaire technique et critique de la philosophie (Alcan, 1926) dont le but était de contribuer à l’unité de la philosophie. Il a obtenu un grand succès et bénéficié de nombreuses rééditions.

André Lalande par lui-même, préf. G. Davy, Vrin, 1967, XXII – 271 p. – P. Mesnard, « Notice sur la vie et les travaux d’André Lalande », Publications de l’Institut de France, 1966, n° 13, 21 p.