LES CÉLÉBRATIONS DE BOURGOGNE

-1866 ● Naissance de « Paul » Lippe, peintre et aquarelliste

Casimir-Joseph Lippe naît à Fixey (Côte-d’Or) le 12 février 1866 d’un père est maçon. Très tôt attiré par le dessin, il l’étudie en 1880 à Dijon auprès de Victor Prost, artiste peintre, puis entre, en novembre 1882, à l’École des beaux-arts de Dijon, où il suit le cours de sculpture de François Dameron.

En 1884, Lippe obtient le Prix Anatole Devosge pour le dessin d’une figure nue, ainsi que le Prix de sculpture d’après modèle vivant. Puis il se forme à la peinture avec Charles Ronot. Le jeune étudiant quitte l’école en 1887, avec le premier Prix de peinture et la pension départementale pour Paris.

Il entre à L’École nationale des beaux-arts dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Dès 1888, l’artiste expose au Salon des Champs-Élysées un portrait de jeune homme et, en 1889, un portrait de femme et connaît ses premiers succès. Il revient à Dijon et épouse une professeure de musique au Lycée Carnot. Il se consacre alors à l’enseignement et expose régulièrement au Salon dijonnais.

Lippe est un grand coloriste, sans employer beaucoup de couleurs : il excelle dans la technique de l’aquarelle et s’applique à la précision de la réalité. Sa matière légère, sa technique de transparence et son rendu de la lumière le font distinguer. Il peint des vues du vieux Dijon pittoresque, les parcs et jardins de la ville, les environs de Dijon et les paysages de la région de Saint-Seine-l’Abbaye. De ses nombreux voyages effectués en France, Italie, Espagne, Angleterre, l’artiste en ramène croquis et dessins de paysages qu’il traduit souvent en pastels, en peintures et en aquarelles (Côte rocheuse à Camaret, Vue de Dinan).

Lippe travaillait toujours, les dernières années de sa vie, dans son atelier de la rue Musette. Il meurt à Dijon en 1926.