Louis Claude est né à Dijon le 29 novembre 1768, fils de Pierre Chaillot, arquebusier et d’Antoinette Bizouard. Après la déclaration de guerre d’avril 1792, l’Assemblée législative déclare la « Patrie en danger » en juillet et procède à une nouvelle levée de volontaires. Louis Chaillot entre au 9e bataillon de Paris et devient rapidement officier. Lieutenant de grenadier, il se distingue en 1793 à la bataille de Hondschoote. Il occupe les fonctions d’aide de camp de plusieurs généraux et reçoit son brevet de capitaine en 1797. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1806. Blessé à la bataille de Pultusk, il sert ensuite en Espagne jusqu’en 1813 où il se signale à plusieurs reprises. Napoléon lui confère le titre de chevalier d’Empire. Ses qualités militaires lui valent une promotion au grade de chef d’escadron dans un régiment de dragons puis de colonel. Il est apprécié lors de la première restauration puisqu’il obtient de nouvelles distinction : chevalier de Saint-Louis et officier de la Légion d’honneur. Mais il s’engage aux côtés de l’Empereur pendant les Cent-Jours et sa promotion au grade de maréchal de camp est annulée au retour des Bourbons. Écarté de l’activité puis mis en retraite, il reprend du service en 1830 comme commandant de la Garde nationale de Batignolles-Monceau. Sous Louis-Philippe, il retrouve son grade de maréchal de camp (général de brigade). À la retraite en 1832, il meurt à Paris le 4 novembre 1836.