Plusieurs membres de la famille Lantin se sont illustrés tant au Parlement de Dijon que dans les milieux littéraires et savants ; parmi ceux-ci Jean-Baptiste, fils de Jean-Baptiste, conseiller au Parlement, baptisé le 9 novembre 1620 en l’église Saint-Étienne de Dijon, a acquis une belle notoriété en raison de ses nombreuses traductions, demeurées manuscrites, d’œuvres d’auteurs grecs et latins. Après des études de droit, il a longuement voyagé en France comme en Italie, s’initiant à la philosophie, à la musique ou encore aux mathématiques. Sa vaste érudition, son appétit de connaissances ont favorisé le développement d’une correspondance suivie avec de nombreux savants tels Edme Mariotte ou Claude Saumaise. Tout d’abord conseiller au Parlement de Dijon, il reçoit, après le décès de son frère, la charge de conseiller aux requêtes du Palais. Marié tardivement avec la mère de ses enfants, il décède à Dijon le 4 mars 1695 et est inhumé dans le caveau familial de l’église Saint-Étienne. Le Mercure galant lui rend alors un hommage appuyé qui débute par « C’est une grande perte pour la République des Lettres ».