Né à Dijon le 17 mars 1771, il a été autorisé à ajouter à son nom, Jacquinot, celui du père de son épouse, le marquis de Pampelune, à la mort de celui-ci. Avocat dès l’époque révolutionnaire, il devient magistrat sous l’Empire : avocat général à la cour de Dijon, procureur général à Colmar. Malgré son dévouement pour l’Empereur manifesté lors des Cent-Jours, il se rallie aux Bourbons et retrouve des fonctions dans la magistrature, toujours au parquet : procureur du roi au tribunal de Paris, puis avocat général à la Cour de Paris et enfin procureur général. Il poursuit avec zèle dans les procès politiques, ce qui le rend impopulaire dans les milieux libéraux. Élu député en 1816, il est réélu en 1821, 1824, 1827, 1830 et 1834, mais pas en 1831.
À la Chambre, il soutient les projets du gouvernement. Il est également chargé d’en défendre à deux reprises devant la Chambre des Pairs en tant que commissaire du roi. Il meurt le 6 juillet 1835 à Paris. – HR
Dictionnaire des parlementaires français 1789-1889, dir. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, t. 3, Bourloton, 1890, p. 394.