Hubert Durand-Chastel naît le 8 août 1918 à La Charité-sur-Loire. Licencié en droit et ingénieur de l’École nationale supérieure des Mines de Paris, il travaille à la société de Denain et Anzin de 1942 à 1944 avant de rejoindre la 2^e division blindée de Leclerc. Après l’armistice, il s’engage en Indochine dans un bataillon du génie. À la fin du conflit, il s’installe à Hanoï où il dirige, de 1947 à 1948, le service économique du Tonkin du gouvernement général d’Indochine, puis, de 1949 à 1951, l’agence de l’Union commerciale indochinoise et africaine à Hong-Kong. Directeur général des cimenteries d’Indochine à Haiphong jusqu’en 1955, il s’établit au Mexique où il dirige plusieurs sociétés commerciales et industrielles de dimension internationale jusqu’en 1978. Devenu sénateur en avril 1990, il est réélu en 1995 sur la liste pour l’union et la solidarité des Français de l’étranger. Siégeant à la commission des affaires culturelles de 1990 à 1992, il devient ensuite membre de la commission des affaires étrangères jusqu’à la fin de son mandat. En 1990, il réclame le développement du volontariat pour la coopération internationale et en 1997, il est favorable au projet de loi organique relatif à l’exercice du droit de vote et de l’éligibilité aux élections municipales des citoyens de l’Union européenne résidant en France. Âgé de 86 ans, il ne se représente pas aux élections sénatoriales de 2004. Il attribue sa qualité de doyen du sénat à sa consommation quotidienne de l’algue spiruline qu’il découvre dès les années 60 et qu’il produit au Mexique dans une de ses sociétés en s’efforçant de la faire connaître du public. Il meurt le 19 octobre 2007 à Neuilly-sur Seine.