Né à Paris, paroisse Saint-Eustache, le 1er décembre 1719, avocat au Parlement, Charles-Antoine Parmentier vient habiter à Nevers en 1743 pour administrer les biens de la famille de Marcy. En 1770, le duc de Nivernais lui confia les fonctions de procureur général de la Chambre des comptes du duché. Il allait trouver là l’occasion de se livrer à des recherches concernant l’histoire de la ville de Nevers et de la province du Nivernais. Il occupera cette fonction de 1770 à 1790, période durant laquelle il met en ordre les archives et défend avec une certaine âpreté les droits du duché.
Il est mort à Nevers, dans une maison lui appartenant, qui touchait l’église Saint-Trohé, le 30 décembre 1790. Il avait accumulé des notes précieuses, car les archives du duché, des couvents et des seigneuries disparurent en très grande partie en 1793-1794 ; malheureusement la plupart de ces recueils ont été perdus, son exécuteur testamentaire, M. Bourdereau, n’ayant pas voulu les céder au département de la Nièvre en 1842. La bibliothèque municipale de Nevers conserve néanmoins plusieurs manuscrits importants, notamment une Histoire de la province du Nivernois, une Histoire chronologique des évêques de Nevers et l’Inventaire historique des titres de la commune de Nevers.
Alfred Massé, « Un manuscrit de Parmentier retrouvé », Mémoires de la Société académique du Nivernais, 1931, p. 1-24 ; Guy Thuillier, Les auteurs nivernais de 1715 à 1815, exposition, Nevers, 18 sept. – 17 oct. 2004, Bibliothèque municipale de Nevers et Société académique du Nivernais, 2004, p. 20