Église Saint-Michel de Dijon : avancées et questions en suspens

On a déjà beaucoup écrit au sujet de l’église Saint-Michel de Dijon, mais en s’intéressant principalement à la façade ouest et singulièrement au portail qui sont incontestablement les éléments les plus spectaculaires. Le petit volume publié au début de 2020, destiné à accompagner une première approche, ne pouvait pas entrer dans le détail, nous souhaitons porter un éclairage sur des aspects moins souvent traités.

Après un rappel historique concernant l’érection d’une paroisse et l’église du XIe siècle, nous nous attacherons à montrer les caractéristiques de l’édifice dans sa phase gothique (de 1499 environ à 1529), en insistant sur les proportions respectées dans l’élaboration du plan d’ensemble.

Nous évoquerons ensuite le décor des chapiteaux qui permet de distinguer deux périodes très différentes : la première de 1500 à 1510 environ, qui nous offre, dans le chœur et dans les chapelles qui le flanquent, des chapiteaux ornés de scènes présentant des animaux fantastiques, des personnages de la vie courante, des fables, et une scène biblique : Adam et Ève. Une seconde période englobant le niveau supérieur du chœur, les transepts et le reste de l’église, montre un décor majoritairement végétal.

Un dessin de Jean Dubois, conservé à l’École Nationale supérieure des Beaux-Arts, nous permet d’aborder la réflexion menée autour de l’achèvement du clocher de croisée.

De la partie Renaissance, nous retiendrons surtout les éléments que l’on peut apporter concernant l’absence de statues dans les niches du portail, attestée par un dessin du XVIIIe siècle.

Dans le décor intérieur de l’église, nous décrirons les choix successifs concernant le maitre autel et les différentes phases de l’élaboration des boiseries, ainsi que le grand orgue et sa tribune, la chaire à prêcher et quelques œuvres parmi les plus marquantes.

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